Carcheto et Brustico III

La chapelle Saint Roch se situe dans le hameau de Carcheto, en face de la mairie. C’est un édifice de la première moitié du XVIe siècle (?)… Difficile à dater car le Maître d’oeuvre est inconnu.
Restaurée au cours du XVIIIe siècle, elle fera l’objet au cours des XIXe siècle et XXe siècle de plusieurs campagnes de travaux d’entretien.Elle présente un plan allongé, formé d’une nef unique et d’un choeur, couverts d’une charpente en bois apparente. Elle est surmontée d’un petit campanile à baie libre cintrée, contenant une cloche unique et couvert d’un dôme portant une croix visiblement agrémentée d’une petite girouette en forme de poisson.Son toit présente une couverture de schiste (lauzes).L’intérieur, extrêmement modeste est constitué d’une dalle haute en guise de maître-autel, surmonté d’un tableau d’autel : « Intercession de Saint Roch et de Saint Michel auprès de la Vierge à l’Enfant en faveur des Ames du Purgatoire« . Le tableau est absent pour le moment car en cours de restauration …Quelques autres objets religieux subsistent à l’inventaire : 4 chandeliers d’autel – croix d’autel – pupitre – thabor et quelques bancs de fidèles.Autrefois, la messe y était célébrée une fois par an, le jour de la Sainte Croix.(Photo ci-dessous de gauche à droite : la nef, le tableau du maître autel, l’ancien maître-autel, la statue de procession Saint Roch)

Cette chapelle difficile également à dater, a été construite probablement au milieu du Moyen Age (?) …Elle est mentionnée dans la relation de la visite apostolique effectuée par Monseigneur Mascardi en 1587.Le prélat, souligne déjà son dénuement dans ses notes et indique qu’elle est seulement ouverte au culte une fois par an, le jour de la Saint Martin. Elle ne figure plus dans les sources postérieures à cette date et on peut donc l’imaginer déjà progressivement à l’abandon. De plus, le Maître d’oeuvre est inconnu.Elle est actuellement en ruine.Vous la trouverez en pleine nature, en prolongement du sentier de randonnée nommé « boucle N°2 ».A sa droite à quelques mètres, se trouve une fontaine d’eau potable et pas loin de là, l’ancienne carrière de vert d’Orezza. (voir pages suivantes)Quelques unes de ses pierres présentent encore des motifs gravés. L’arcade séparant la nef de l’abside est encore visible. (voir photos ci-contre à droite et à gauche). Attention, il est dangereux de passer l’enclos de sécurité.

La chapelle San Marcello est en ruine depuis très longtemps. Durant le siècle dernier, les habitants

ont transformé la ruine en cimetière en prenant, de plus, les pierres de la chapelle pour en fairedes stèles funéraires sur les tombes.
Il est possible de distinguer un reste de pierres disposées en arrondie au ras de la terre à l’arrière du site, qui constituait probablement les fondations de l’abside.Peu de traces subsistent cependant et les restes de la chapelle étant isolés sous le village au milieu de la forêt, peu de gens connaissent son emplacement en dehors des habitants du village.Récemment, le site a été nettoyé et une barrière a été placée autour afin de le protéger de la divagation animale. Merci de refermer l’entrée derrière vous.

Nous possédons peu de traces écrites de cette chapelle. Elle pourrait dater de la première moitié du XVIIIe siècle. Le site et ses alentours est remarquable.Elle se situe dans l’ensemble des gîtes ruraux des « Tours de Tevola », tout en bas du village, sur le même parcours qui vous mènera à la cascade de la Struccia (voir pages suivantes).Elle est en cours de restauration, les travaux étant effectués de façon caritative, petit à petit, par Mr Jean-Claude Rogliano et son équipe des gîtes ruraux.

Elle est d’auteur inconnu. C’est un édifice de plan allongé présentant un vaisseau. Comme toutes les chapelles de la région, elle est composée de schiste, moellons et enduit avec des lauzes en couverture.La charpente apparente, en bois, est surmontée d’un clocheton, sans cloche pour l’instant car l’opération de restauration a été concentrée sur le sauvetage du bâti principal de l’édifice et la mise hors d’eau. A suivre …